LE SALUT DE TOUS EST INÉVITABLE, VOICI POURQUOI !
Dans l’univers, il n’y a de réel comme particule que le Pur-Esprit que tu peux comparer au vide, et il n’y a rien d’autre. Par conséquent, ce vide est chacun et il est le tout. Pourtant, tu rêves d’y avoir introduit des choses ayant des formes, celles-ci étant limitées par essence. Puis, tu t’es identifié à une de ces choses que tu appelles le corps et dont Dieu n’a point conscience. L’Expiation est l’énoncé du déni de ton rêve de distorsion de la réalité de Dieu, puisqu’elle affirme que dans la connaissance de Dieu, tu n’as réellement jamais rien fait qui ne soit pas sa volonté. Néanmoins, mes frères s’entêtent à différer leur retour à notre Père en prétendant redouter la vengeance du Père au motif qu’ils l’ont attaqué pour se séparer de lui. Toutefois, ce jeu de la peur ne saurait durer éternellement, parce qu’il n’est pas une idée de Dieu. Tôt ou tard, chacun de mes frères acceptera l’Expiation pour lui-même. C’est ainsi qu’il reconnaîtra qu’étant non coupable dans la connaissance de Dieu, il est libre de retourner sans crainte au Royaume quand il le veut, comme le fit le Fils prodigue de la parabole qui porte le même nom. Le fait que le retour de tous au Ciel soit inévitable peut paraître comme si le Fils de Dieu n’est pas aussi libre que son Père, alors qu’ils ont en commun tous les attributs de la perfection, donc aussi le libre-arbitre. Cependant, il n’en est rien. En effet, tu peux temporiser et tu es capable de prolonger pendant de très nombreuses années ton jeu de la séparation.
En revanche, tu ne peux pas quitter entièrement ton Créateur, parce que tu es une extension de lui-même et l’unité parfaite n’a jamais été réellement détruite. Dieu est le seul Créateur de la perfection, donc de ce qui est illimité et éternel. Par conséquent, ce que tu fais sans Dieu ne peut être qu’imparfait, donc limité et périssable. Autant dire que la façon de la création de la réalité impose des limites à tout ce que tu peux faire à part de Dieu. Ainsi, ta volonté à part de Dieu est forcément emprisonnée dans des limites et l’emprisonnement est une situation qui, à l’extrême, devient tout à fait intolérable. La tolérance à la douleur peut être grande, mais elle n’est pas sans limites. Tôt ou tard, chacun finit par reconnaître, même très vaguement, qu’il doit y avoir une autre expérience possible, car la souffrance inhérente à l’emprisonnement ne peut pas être naturelle. Quand le Fils de Dieu en arrive à ce constat de détresse extrême, cela signifie qu’il a atteint le bas de l’échelle de la séparation en ce qui le concerne et qu’il s’engage dorénavant dans la remontée de cette échelle. C’est alors qu’il apprend consciemment ses leçons de pardon, basculant comme dans un jeu de yo-yo entre la fausseté et la justesse d’esprit pendant que son système de pensée est rectifié et son esprit guéri. Au terme de son apprentissage, la croyance en la vue physique est défaite avec le nouveau réveil à la vision spirituelle et l’esprit est illuminé. La phase d’alternance, entre la perception fausse qui voit les corps et la perception juste qui voit des miracles, est souvent ressentie comme un conflit, qui peut devenir très aigu. Cependant, la fin du conflit avec la survenance de l’illumination est aussi certaine que Dieu.