Restrictions de travailleurs étrangers
«J’ai tout abandonné au Cameroun pour venir au Québec. Je n’ai plus de vie là-bas. La chaise que j’ai laissée est déjà occupée par quelqu’un d’autre», soupire-t-il.


Cette histoire n’a rien d’anecdotique. Derrière les chiffres, des milliers travailleurs craignent comme lui de se faire couper leurs racines au Québec.
«Je n’imagine même pas la réaction de mes enfants si je leur disais que l’on doive retourner» confie en fixant droit dans les yeux Victor Stanislas Zibi, un ébéniste originaire du Cameroun épris du Québec, qui craint de devoir partir avec les nouvelles règles d’Ottawa. D’ailleurs, un dossier du Journal met en évidence que le Québec est accro aux travailleurs étrangers temporaires.

«J’ai une maison au-dessus de ma tête. Dans cette maison, il y a une femme et des enfants. Si on me coupe les pieds, cette maison va s’écrouler», image Victor Stanislas Zibi, ébéniste chez Fornirama, à Montréal.
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