Le Canada devrait adopter le dollar américain, croit Olivier Primeau
«On a une “grosse” économie uniquement parce qu’on est collé sur les États-Unis», dit-il.
Affirmant que le Canada n’est pas une grande puissance économique, Olivier Primeau croit que le Canada devrait adopter le dollar américain comme devise afin de stabiliser son économie. L’homme d’affaires déplore que le dollar canadien «vaut à peine plus que le peso mexicain».
Dans un long message publié sur les réseaux sociaux, M. Primeau a mentionné que l’économie du Canada dépend «uniquement» de sa position géographique.
«On a une “grosse” économie uniquement parce qu’on est collé sur les États-Unis. Notre pétrole est raffiné là-bas, nos autos, notre aluminium, notre bois, nos produits agricoles, tout dépend de leur marché. Même nos chaînes d’approvisionnement sont alignées sur leurs décisions», a écrit M. Primeau, qui a partagé un article de la réaction de Mark Carney quant à la fin abrupte des négociations commerciales avec les États-Unis.
Il estime que si les États-Unis décidaient réellement de fermier la frontière commerciale, l’économie du pays «s’effondrerait en 48 heures».
«Ce n’est pas du pessimisme, c’est une réalité. Et arrêtez de dire qu’ils ont besoin de nous, c’est la plus grande illusion économique de l’histoire moderne», a-t-il ajouté. «Les États-Unis pourraient remplacer le Canada par le Mexique, le Brésil ou même une partie de l’Asie sans cligner des yeux.»
En février 2025, le dollar canadien avait atteint son plus bas niveau depuis 2003, à la veille de l'imposition de tarifs douaniers massifs par les États-Unis.
Le planificateur financier Fabien Major avait alors expliqué dans une chronique que, lorsque les tensions commerciales augmentent, les devises réagissent rapidement.
«Si les tarifs douaniers nuisent à l’économie canadienne, le dollar canadien (CAD) pourrait continuer de se déprécier par rapport au dollar américain (USD)», a-t-il déclaré.
Noovo Info a tenté de joindre M. Primeau et était en attente d’une réponse au moment d’écrire ces lignes.
Adopter le dollar américain, une bonne idée?
Dans un article publié par La Presse en 2023, l’économiste principal de Desjardins Hendrix Vachon avait confirmé que «l’adoption du dollar américain comme monnaie nationale est un moyen de retrouver une stabilité financière». Il y a deux ans, l’Argentine envisageait d’adopter la monnaie du pays de l’Oncle Sam et de vivre sans banque centrale pour sauver son économie. En effet, si le Canada adopte le dollar américain, il dépendrait désormais de la Réserve fédérale (Fed) et non de la Banque du Canada.
On indique que les pays qui décident d’adopter la devise d’un autre pays «n’ont pas à lui demander la permission» et que la majorité des pays se tournent vers le dollar américain, «parce qu’il s’agit d’une devise stable et reconnue partout dans le monde». La devise officielle du Panama et du Salvador est le dollar américain, par exemple.
«Mais un pays peut adopter la devise de son choix, dit Hendrix Vachon, qui rappelle que l’Islande a jonglé avec la possibilité d’abandonner sa couronne et d’adopter le dollar canadien après la crise financière de 2008», peut-on lire à la fin de l’article.
https://www.noovo.info/nouvell....e/le-canada-devrait-
L’ÉCOLE ET L’UNIVERSITÉ SERAIENT DÉPASSÉES PAR LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE. « FAIRE DES ÉTUDES, C’EST UNE PERTE DE TEMPS »
Pour Laurent Alexandre, le fondateur de Doctissimo très critique envers notre système scolaire « faire des études, c’est une perte de temps » face à l’intelligence artificielle
Entrepreneur, neurobiologiste et fondateur de Doctissimo, Laurent Alexandre vit en Belgique depuis vingt ans et collectionne les diplômes. Pourtant, il prône un message radical dans son dernier livre coécrit avec Olivier Babeau : « Ne faites plus d’études aujourd’hui. » Son constat est sans appel : « faire des études, c’est une perte de temps » car nos institutions éducatives n’ont pas intégré les bouleversements liés à l’intelligence artificielle.
L’école en retard sur la révolution de l’IA
Selon Laurent Alexandre, « l’Université n’a absolument pas intégré la révolution de l’intelligence artificielle dans ses méthodes. » Il estime que l’enseignement supérieur persiste à fonctionner « comme si on était en 1960 », ignorant la multiplication rapide des usages de l’IA. « Il y a déjà 1 milliard de personnes sur Terre qui utilisent Chat GPT et l’enseignement supérieur n’a pas du tout adapté ses méthodes à ces nouveaux outils », assène-t-il. Quant à l’école, l’expert la juge également « à la ramasse» : « Elle n’intègre ni la révolution de l’intelligence artificielle qui va bousculer les cols blancs, ni la révolution des robots qui va complètement bouleverser le destin professionnel des cols bleus ». Et de marteler : « L’école doit d’urgence changer sa stratégie et s’adapter à la révolution technologique ».
Apprendre à questionner l’IA, une compétence d’avenir
Contrairement à une idée répandue, Laurent Alexandre affirme : « Je ne rencontre quasiment jamais d’erreurs de Chat GPT. » Il insiste sur la nécessité d’acquérir la bonne méthode face à l’outil : « Il faut apprendre à nos gamins à bien poser les bonnes questions et à bien utiliser l’outil. » Pour l’expert, ce n’est pas l’IA qui pose problème, mais la façon de l’interroger : « Aux gens qui disent GPT me dit des conneries, je dis ‘utiliser davantage Chat GPT’… Franchement, des erreurs de GPT, j’en rencontre très rarement. » L’essentiel, selon lui, est d’enseigner des usages intelligents plutôt que de maintenir un cursus figé.
http://www.rtl.be/actu/magazin....e/hi-tech/faire-des-
Entrepreneur,
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As a serial entrepreneur, my passion lies in leveraging technology stacks to unleash human potential and carve out the future.
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