Abordabilité des logements dans les régions métropolitaines du Canada (octobre 2024) :
Le ratio prix des logements/revenu médian des ménages dépasse 6,5 dans toutes les grandes villes de l'Ontario et de la Colombie-Britannique, mais reste inférieur à 6,5 au Québec et dans les Prairies.
Facteurs clés à l'origine d'une faible accessibilité :
1️⃣ Climat plus chaud :
Les climats plus doux attirent une demande plus élevée, en particulier de la part des nouveaux immigrants, ce qui stimule la croissance démographique.
2️⃣ Frais d'aménagement élevés :
Par exemple, les frais de construction de gratte-ciel de la ville de Vancouver en 2022 étaient de 125 000 $ contre 7 000 $ à Edmonton.
3️⃣ Revenus cachés/blanchiment d'argent :
Les revenus de l'étranger faussent l'accessibilité locale pour de nombreuses villes en tête de liste.
4️⃣ Zonage restrictif :
Limite l'offre de logements dans les villes où la demande est plus élevée.
Quels ne sont pas des facteurs clés ?
1️⃣ Taille de la population :
Les grandes villes comme Montréal et Calgary restent relativement abordables.
2️⃣ Disponibilité d’emploi :
La croissance économique n’est pas toujours corrélée à des coûts de logement élevés (par exemple, Calgary).
La différence entre les ratios de Vancouver (12,7) et d’Edmonton (3,9) est stupéfiante !
Solutions :
🔹 Réduire les charges et frais municipaux pour rendre le logement abordable.
🔹 Équilibrer l’immigration pour gérer la demande.
🔹 Assouplir le zonage pour stimuler l’offre.
🔹 Lutter contre le blanchiment d’argent.
🔹 Contrôler la dette publique pour stabiliser la masse monétaire.
Source : post LinkedIn Hanif Bayat, Ph.D. traduit par moi.