A generational shift: The future of foreign aid
Un changement générationnel : l’avenir de l’aide étrangère [l’aide publique au développement (APD)]
[...]Ces derniers mois, la Belgique, la France, les Pays-Bas, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis ont tous annoncé des réductions de leurs budgets respectifs d’aide étrangère.[...]
[...] Il est probable que les réductions de l’aide à de nombreux pays à revenu faible ou modéré (PRFM) seront disproportionnellement plus importantes, car les tendances en matière de dépenses des gouvernements donateurs et les annonces récentes reflètent une réaffectation stratégique de l’aide publique au développement (APD) vers des priorités géopolitiques (par exemple, le soutien à l’Ukraine) et des besoins nationaux en ressources (par exemple, l’aide aux réfugiés).[...]
[...]De nombreuses annonces récentes ont cité la directive de l’OTAN sur les dépenses de défense10, qui stipule que les États membres doivent consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense, comme justification de la réaffectation de fonds provenant de l’APD. L’évolution des positions politiques d’autres pays du G7 pourrait entraîner de nouvelles réductions de l’APD. Il reste à voir si d’autres États membres de l’OTAN suivront cet exemple, même si des propositions provisoires d’autres grands pays donateurs (par exemple, l’Allemagne12) ont indiqué que des réductions de l’APD sont sur la table.[...]
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[...]In recent months, Belgium, France, the Netherlands, Sweden, Switzerland, the United Kingdom, and the United States have all announced upcoming reductions to their respective foreign aid budgets.[...]
[...] it is likely that there will be disproportionately greater reductions in aid to many lower- and moderate-income countries (LMICs) because donor governments’ spending trends and recent announcements reflect a strategic reallocation of official development assistance (ODA) toward geopolitical priorities (for example, support to Ukraine) and domestic resourcing needs (for example, support for refugees).[...]
[...]Many of the recent announcements have cited NATO’s defense spending guideline,10 which specifies that NATO member states should spend at least 2 percent of GDP on defense, as a rationale for reallocating funding away from ODA. Evolving policy positions in other G7 countries may result in further ODA reductions. It remains to be seen whether other NATO member states will follow suit, though provisional proposals in other major donor countries (for example, Germany12) have indicated that ODA reductions are on the table.[...]
https://www.mckinsey.com/indus....tries/social-sector/