Les banques ne se battent plus pour des parts de marché, mais pour leur pertinence et existence.
À l'ère des plateformes, le contrôle est passé de l'infrastructure à la distribution. Comment peuvent-elles s'adapter ?
À PROPOS DES GRANDS CHANGEMENTS :
L'un des principaux déclencheurs de la transition vers l'économie des plateformes est lié au passage de la propriété de l'infrastructure au contrôle de la relation client, facteur de réussite essentiel. Pendant des décennies, la concurrence était façonnée par le back-end ; aujourd'hui, c'est le front-end qui détient le pouvoir.
Pour les banques, s'adapter à cette réalité est inévitable ou mourir.
De fait, nombre d'entre elles affirment avoir mis en place ou élaborer une stratégie de plateforme. Mais leur taille, le marché et la réglementation les empêchent de copier les stratégies des BigTech.
Alors que peuvent faire les banques?
- Pour commencer, les banques doivent modifier leur approche verticalement intégrée et centrée sur les produits pour adopter une structure ouverte fondée sur l'intégration d'offres tierces et fintech via des API.
- Il est essentiel de définir une stratégie API efficace, car la plateformisation n'est rien d'autre qu'un écosystème bien orchestré de produits et services interconnectés (pas nécessairement les leurs) reliés entre eux par des API.
Plus elles réussissent dans cette stratégie, plus elles peuvent progresser dans la chaîne de valeur numérique et s'impliquer au quotidien de leurs clients, créant ainsi de nouveaux gisements de revenus.
La nouvelle infrastructure :
Une architecture basée sur les microservices offre la flexibilité et la rapidité requises par les plateformes bancaires :
- Services de petite taille et autonomes, chacun dédié à un domaine d'activité distinct
- Intégration clé en main des offres fintech et partenaires sans réécriture de base
- Accélération de l'expérimentation, de l'innovation et des délais de commercialisation
- Permettre aux banques de personnaliser les expériences et de s'adapter rapidement
Principales caractéristiques :
1. Les systèmes sont divisés en petits services autonomes, propriétaires de leurs données, réduisant ainsi les dépendances.
2. Chaque service est mis à jour selon son propre calendrier, de sorte qu'un changement ne retarde jamais les autres.
3. Une passerelle centrale dirige les requêtes externes et assure la sécurité, tandis qu'une couche interne gère la communication entre les unités.
4. Les services s'adaptent automatiquement à la charge et isolent les pannes pour éviter les pannes à l'échelle du système.
5. Des workflows automatisés permettent de créer, de tester et de publier des mises à jour rapidement, avec un risque minimal.
6. La surveillance unifiée offre une vue unique pour repérer et corriger les problèmes.
7. Les règles de sécurité s'appliquent à chaque service individuellement, limitant ainsi toute faille à une zone restreinte. 8. La mise à l'échelle automatique et l'optimisation des ressources garantissent une utilisation et des coûts adaptés aux besoins réels.
Sources : Publication LinkedIn de Panagiotis traduite et mes opinions propre et graphique : Deloitte

Raymond
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