Certains valorisent les parcours bien tracés. Mais dans un monde instable, où les trois prochaines années bouleverseront plus que les trente dernières, ce sont les profils en marge qui éclairent le mieux ce qui vient.
Parce que les généralistes sont faits pour ce monde. Ils apprennent vite. Ils connectent les points. Ils comprennent assez de chaque chose pour parler plusieurs langues, poser les bonnes questions, et débloquer des situations.

Dans un comité, un projet, une crise, ce sont souvent eux qui font le pont entre les expertises, qui traduisent, qui réalignent. Ce sont eux qui comprennent les dynamiques sous-jacentes, pas juste les faits. Ce sont eux qu’on appelle quand on cherche quelqu’un capable de passer de l’idée à l’action sans se noyer dans les silos.
Lorsque j’ai commencé ma carrière, j’ai longtemps souffert de ne pas avoir trouvé une voie claire. On me disait de me spécialiser, de choisir une niche, de tracer une ligne droite. Mais ça ne me ressemblait pas. J’étais attiré par trop de choses à la fois, trop de terrains à explorer. J’ai changé de secteur, de rôle, de pays. Et à chaque fois, je sentais que je devais me choisir une niche bien définie pour gagner en valeur sur le marché.

La faiblesse perçue devenue force réelle
Jusqu’à ce que je comprenne que ce que je voyais comme une faiblesse était, en fait, une force adaptative. Et que le monde qui m’entourait, de plus en plus incertain, rapide, complexe, était en train de valoriser exactement ce que je croyais devoir changer.
https://www.lesaffaires.com/op....inions/pourquoi-les-

image