đŽ Les Ă©conomistes dĂ©testent absolument cette image.
Pourquoi ?
Parce qu'elle remet en cause tout ce qu'ils apprennent et enseignent.
Comment ?
AprÚs la Seconde Guerre mondiale, les universités du monde entier ont adopté l'économie keynésienne, fondée sur la conception que John Maynard Keynes se faisait des économies.
Fondamentalement, cette école de pensée insiste sur le fait que les gouvernements devraient avoir un contrÎle total sur l'impression monétaire, en émettant autant que nécessaire, chaque fois que nécessaire.
L'impression monétaire (sous différents noms à différentes époques) est le fondement de l'économie keynésienne.
Le problÚme ?
L'impression de monnaie nouvelle provoque toujours de l'inflation, tout comme l'excĂšs d'eau dans une riviĂšre provoque des inondations.
Les économistes keynésiens consacrent leur vie à prouver que l'inflation est nécessaire à la croissance économique, la prÎnant comme essentielle au fonctionnement d'une économie.
Mais cette image montre exactement le contraire.
Comment ?
En 2005, une carte mĂ©moire de 128 Mo coĂ»tait plus de 200 $. D'ici 2025, une carte de mĂȘme taille stockera 8 000 fois plus de donnĂ©es et ne coĂ»tera que 89 $, une dĂ©flation massive.
Si tout le reste a augmenté de prix au cours des 20 derniÚres années, pourquoi le prix des cartes mémoire a-t-il chuté ?
Pour comprendre cela, prenons deux facteurs :
[1] La masse monétaire a augmenté de 8 % par an au cours des 50 derniÚres années.
[2] La productivité de la fabrication des puces mémoire a augmenté de 50 % par an au cours des 20 derniÚres années.
MĂȘme avec une impression monĂ©taire annuelle de 8 %, elle n'a pas pu dĂ©passer la croissance de 50 % de la productivitĂ© des puces mĂ©moire ; les prix ont donc chutĂ©, mĂȘme dans un contexte inflationniste.
Le secteur du logement n'a pas connu de croissance de productivitĂ© de 8 %, ce qui a entraĂźnĂ© une hausse continue des prix. Il en a Ă©tĂ© de mĂȘme pour le pĂ©trole, l'or, les terrains, les voitures de luxe et le Bitcoin.
Les ordinateurs ont Ă©galement connu des chutes de prix drastiques.
En 1970, un ordinateur IBM coûtait 4 millions de dollars et traitait des millions de calculs par seconde. Aujourd'hui, un MacBook Apple à 1 000 dollars effectue des milliers de milliards de calculs par seconde, soit un gain d'efficacité d'un million de dollars, ce qui entraßne une baisse des prix.
Les prix devraient baisser, mais ils ne baissent pas, car presque rien n'augmente la productivité de 8 % par an.
Lorsque la productivité dépasse 8 % par an, les prix de ces produits ou services baissent.
Certains secteurs connaissent une croissance de 2 %, 3 % ou 4 %, mais nous n'en ressentons pas les bĂ©nĂ©fices, car l'Ătat imprime 8 % de monnaie en plus chaque annĂ©e.
Les Ătats impriment de la monnaie et achĂštent des biens pratiquement gratuitement, ce qui empĂȘche les prix de baisser.
Mais la dĂ©flation est l'Ă©tat naturel de l'Ă©conomie, car nous amĂ©liorons notre capacitĂ© Ă tout produire. Plus nous produisons, plus le prix de tout devrait baisser â un calcul simple.
Une baisse des prix serait dĂ©sastreuse pour la dette publique. Si les prix de tous les produits chutent, le remboursement de la dette devient impossible en raison de la baisse des recettes fiscales et de la hausse des intĂ©rĂȘts. Les gouvernements et leurs Ă©conomistes craignent donc la dĂ©flation.
C'est pourquoi ils vĂ©nĂšrent l'inflation, mĂȘme si elle pĂ©nalise sĂ©vĂšrement les citoyens ordinaires.
La dĂ©flation est dĂ©testĂ©e par les menteurs, tandis que les honnĂȘtes gens dĂ©testent l'inflation â et c'est normal.
Source : Publication LinkedIn de Marjanul Islam traduite par moi-mĂȘme.
